Le prestigieux concours de photographie « All About Photo Awards 2020, The Mind’s Eye », organisé par All About Photo vient de révéler les photographes gagnants de 2021. Un état du monde en 40 images déchirantes.
La 6e édition du concours a attiré des photographes de très haut niveau venus du monde entier. Les gagnants viennent de 23 pays différents et de 5 continents.
2020 a été une année particulière a plus d’un titre, en premier lieu avec la pandémie de COVID-19, mais également avec les incendies dramatiques en Australie et sur la côte ouest des États-Unis, les soulèvements populaires à Hong Kong, en Colombie, au Chili et au Venezuela, les manifestations Black Live Matters, l’explosion de Beyrouth…
Cependant, l’idéalisme des années passées n’a pas été complètement terni et les images soumises montrent la richesse de la diversité de notre planète.
En s’aventurant à travers les frontières, les cultures, et dans les coins les plus reculés de notre planète, les photographes ont pu immortalisé la vie sous ses formes pour composer des images déchirantes.
40 images déchirantes : 1ère Place
Le gagnant et Photographe de l’année 2021 est Tom Price (Royaume-Uni) pour son image intitulée « Porteur ». Elle est extraite d’une série de portraits surréalistes, mettant en scène les porteurs de Calcutta en Inde.
« En 2016, j’ai créé une série de portraits mettant en scène des porteurs dans le plus grand marché de gros d’Asie, Bara Bazar à Calcutta. J’ai été initialement attiré par ces sujets en raison de leur tâche herculéenne consistant à transporter des objets de taille invraisemblable dans l’agitation d’un marché géant.
En photographiant ces travailleurs à l’écart de la foule, j’ai découvert que de nombreux sujets avaient voyagé loin de chez eux pour ce travail, laissant derrière eux foyer et famille afin de gagner leur vie.
En 2020, j’ai collaboré avec Featherwax pour intégrer ces portraits dans un paysage plus surréaliste. Cette série est une tentative de représenter quelque chose de l’expérience du travailleur migrant; le sens de l’éloignement, le fardeau de leur travail et le courage qu’il faut pour joindre les deux bouts. »
– Tom Price
2ème place
« Le corps d’une victime présumée du coronavirus, enveloppé dans des sacs en plastique, gît sur son lit de mort en attendant d’être placé dans une housse mortuaire dans un hôpital d’Indonésie.
L’enveloppement du patient, qui prend une heure à deux infirmières, est destiné à supprimer la propagation du
coronavirus. Conformément aux instructions du ministère indonésien de la santé, l’enveloppement du corps est une procédure standard pour tout patient suspecté de comorbidité et positif au COVID-19. »
– Joshua Irwandi
3ème place
« En 2009, j’ai commencé à photographier les Travellers aussi connus sous le nom de Pavee ou Mincéirs lors d’une foire aux chevaux en Irlande. Reconnus comme formant une minorité ethnique au Royaume-Uni, ils ont fini par obtenir ce statut en Irlande.
Je suis retourné à la foire l’année suivante pour les rencontrer à nouveau et leur donner des photos que j’avais prises.
Ils ont gagné ma confiance et m’ont invité à photographier leurs familles et d’autres clans. Je suis intrigué par leur mode de vie nomade et j’ai donc décidé de visiter leurs caravanes et leurs campements en bord de route.
En mars 2017, le groupe des gens du voyage irlandais a été officiellement reconnu comme un groupe ethnique. Aujourd’hui, ils sont toujours confrontés au racisme, à la discrimination, aux difficultés de la société et à un taux de suicide élevé.
Les gens du voyage sont très fiers de leur culture. Je veux représenter ce peuple à travers mes photographies. Mon objectif est de continuer à travailler avec ces familles ainsi qu’avec d’autres membres que je rencontre, et peut-être de permettre aux personnes installées de mieux comprendre leur culture si singulière. »
– Joseph-Philippe Bevillard
4ème place
« Détention juvénile de Saul et Walter David Martinez Quilez dans le district 1 de Tegucigalpa (Honduras) pour possession de marijuana. Sur l’image, les détenus sont molestés par la police. »
– Javier Arcenillas
5ème place
« Des manifestants se protègent avec un bouclier contre les canons à eau utilisés par les forces de police spéciales lors de manifestations au Chili.
11 novembre 2019, Santiago, Chili. »
– Javier Vergara
40 images déchirantes : les photographies saluées par le jury
Le jury était composé de Keith Cullen (Fondateur Setanta Books), Denis Dailleux (Photographe, Agence VU’), Stefano De Luigi (Photographe, Agence VII), Monica Denevan (Photographe, Vainqueur du All About Photo Awards 2020), Claudine Doury (Photographe, Agence VU’), Ann Jastrab (Directrice exécutive, Center for Photographic Art), Sandrine Hermand-Grisel (Photographe, fondatrice de All About Photo), Stephan Vanfleteren (Photographe, écrivain et directeur artistique de Hannibal Books), Hiroshi Watanabe (photographe), et Alison Wright (photographe et auteur).
« Le royaume du vautour royal s’étend du sud du Mexique au sud de l’Argentine. Abondant dans la jungle amazonienne du Pérou où il est connu sous le nom de « Cóndor de la selva » (condor de la jungle), c’est un oiseau de proie aux couleurs intenses qui remplit une tâche essentielle de nettoyage de l’environnement, bien que l’une de ses principales menaces soit la déforestation ou l’ingestion de poison contenu dans les charognes. »
– Pedro Jarque
« Après une journée entière de shooting à Coney Island, j’étais dans le métro pour rentrer à Manhattan. J’étais déçu de ne pas avoir pris une seule photo digne d’être conservée, quand j’ai levé les yeux et vu cette famille étonnante assise en face de moi. J’ai réalisé que ma journée n’était pas terminée et j’ai commencé à prendre des photos d’eux. D’une manière ou d’une autre, je n’ai pas été vu, bien qu’il y ait eu plusieurs clichés. C’est un exemple définitif du rôle de la chance dans la photographie de rue. »
– Paul Kessel
« Inspiré d’un film historique sur les princesses de l’ère Choseon (Corée du Nord). »
– Hardijanto Budiman
« Ce portrait en gros plan d’une libellule purpurine (Trithemis annulata) a été pris dans un endroit sombre, couvert de brouillard la plupart du temps.
La libellule était quelque peu endormie et j’ai pu prendre environ 40 photos avec un rail de travelling motorisé. Les libellules se trouvent principalement près des eaux douces peu profondes et leurs nymphes sont aquatiques.
Leurs œufs sont pondus dans l’eau et c’est là que les nymphes se développent. Les libellules sont considérées comme des insectes bénéfiques, car elles mangent d’autres insectes plus nuisibles. »
– Pedro Luis Ajuriaguerra
« J’ai pris cette photo dans mon studio alors que je travaillais sur un projet de film sur les immigrants afghans vivant en Iran.
C’était la première fois que je voyais en personne une personne portant une burka. Ce qui m’a immédiatement frappé en voyant cette femme, c’est que je ne pouvais voir aucune partie de son corps à l’exception de la plante de ses pieds lorsqu’elle marchait.
Comme j’ai intitulé cette photo « Tabou », le message que j’exprime est un message de rébellion. Pour l’immigrée afghane, le fait d’exhiber son pied de cette façon va à l’encontre de ce qui est culturellement accepté par les autres.
J’ai été intriguée par la juxtaposition d’une couverture sombre et d’un pied isolé qui dépasse. »
– Fattah Zinouri
« Cette photo fait partie d’un projet visant à documenter les sacrifices des Peshmergas kurdes dans la lutte contre Daech.
Nous avons parlé avec plusieurs centaines de Peshmergas, pris des portraits intimes des combattants blessés et de leurs familles et documenté à la fois les histoires de la bataille et leurs luttes actuelles pour continuer à vivre après le conflit.
Des combattants qui ont pris les armes, non pas parce qu’on les y obligeait, mais parce que c’était juste et qu’il fallait le faire. La plupart des hommes présentaient de graves blessures physiques. Bras, jambes et yeux perdus. Des corps si criblés de balles et d’éclats d’obus que le simple fait de bouger les faisait grimacer de douleur.
Ces hommes montraient aussi les signes du lourd fardeau des traumatismes mentaux, du PTSD, et des souvenirs qui ne les quittaient pas. Ils étaient prêts à faire cela pour leurs enfants, leurs familles, leur peuple et le reste du monde.
Tragiquement, leur souffrance ne prend pas fin après leur retour au pays. Les hommes doivent faire face à de nouveaux défis, obtenir des prothèses, recevoir des soins continus, subvenir aux besoins de leur famille malgré leurs blessures. »
– Younes Mohammad
« L’Inde est l’un des plus grands exportateurs de marbre au monde. Au Rajasthan, les carrières à ciel ouvert s’étendent à perte de vue, créant de gigantesques escaliers dans un paysage aride où travaillent hommes et machines.
Ces dernières années, la demande de marbre n’a fait qu’augmenter, rendant les conditions de travail de plus en plus difficiles et dangereuses. »
– Isabeau de Rouffignac
« Des milliers de voyageurs essaient de trouver une place dans le train, beaucoup d’entre eux se tenant debout sur le toit ou s’accrochant à l’avant.
En l’absence de places assises et de trains, les gens sont obligés de prendre tous les risques pour pouvoir rentrer chez eux.
J’ai pu capturer cette dangereuse surpopulation dans les trains à Tongi, au Bangladesh. Entre 8 000 et 10 000 personnes essayaient de trouver le moindre espace pour monter dans les trains. »
– Azim Khan Ronnie
« Cette élève d’un lycée militaire en Pologne donne un aperçu du monde des camps militaires à travers ma série intitulée « Niewybuch ». Un phénomène qui a connu un essor massif en Pologne ces dernières années.
En plus d’apprendre les bases militaires, les enfants sont endoctrinés de manière ludique à l’obéissance et au patriotisme, ce qui constitue une part importante de l’éducation à l’école. »
– Natalia Kepesz
« Autrefois jeu entre voisins pour célébrer une bonne récolte, les courses de chevaux ont été transformées en un sport par les Hollandais au 20e siècle pour divertir les fonctionnaires et la noblesse.
Les courses de Sumbawa se caractérisent par des chevaux de petite taille et des enfants jockeys, âgés de 5 à 10 ans, qui montent pieds nus et avec peu d’équipement de protection à des vitesses pouvant atteindre 80 km par heure.
Leur seule protection est le « Sandro », un guérisseur spirituel qui protège les jeunes jockeys en effectuant des rituels élaborés et en les guidant dans leur entraînement.
Les règles ont évolué, les chevaux sont désormais classés par âge et par taille, mais les jeunes jockeys continuent de risquer leur vie pour 3,5 à 7 euros par monture.
Ils courent souvent 5 à 6 fois par jour, poussés par les parents, compte tenu des gains potentiels qui dépassent de loin les faibles rendements des cultures souvent frappées par la sécheresse. »
– Alain Schroeder
« Héros de la guerre fantôme est un projet qui met en lumière le courage des équipes médicales qui combattent la pandémie de Covid 19, 24 heures sur 24 mais aussi les histoires des patients et des survivants ».
– Amanuel Sileshi
« Le Trimeresurus insularis est une vipère très venimeuse originaire d’Asie du Sud-Est. La photo de ce spécimen avalant une grenouille entière accompagné d’un acolyte pourrait laisser croire qu’il s’agit d’un mythique serpent à deux têtes. »
– Chin Leong Teo
« Ce cliché explore le sentiment d’être coincé dans la vie et l’incapacité à la contrôler. En utilisant une imagerie suggérant l’incapacité d’aller de l’avant, la série dépeint la condition de ceux, en particulier les femmes, qui se sentent impuissants face à un pouvoir sociétal dominant, avec notamment le déclassement des plus agés. »
– Susan Borowitz
« Chaque année, pendant quatre jours, le village de Pattan Kodoli, dans le district de Kolhapur (Maharashtra), devient jaune avec des nuages de curcuma. »
– Donell Gumiran
« Lorsque j’ai visité l’île d’Ishigaki en été, la température de l’eau de mer était d’environ 30℃ et l’anémone était faible et sa couleur fanée. Cette photo a été prise en hiver. »
– Reiko Takahashi
« Un manifestant blessé par une charge policière joue du tambour lors d’une manifestation à Paris le 12 décembre 2020, contre le projet de loi sur la « sécurité globale ». C’est le troisième week-end de manifestations en France pour protester
contre un projet de loi sur la sécurité actuellement en cours d’examen au Parlement français, qui limiterait la publication de photos montrant le visage des policiers. »
– Aurélien Morissard
« Jorge (40 ans) joue avec sa petite fille Ángeles (8 ans) dans la petite maison qu’ils louent dans la banlieue de Buenos Aires. Ils sont toujours en train d’inventer des jeux qui impliquent des activités de coopération et d’assistance mutuelle. C’est pour cette raison qu’ils ont tous deux une grande complicité et que la fillette, dès son plus jeune âge a développé un sens profond et un respect des différences. »
– Constanza Portnoy
« Les pêcheurs de Phu Yen pêchent du poisson tous les matins. Les pêcheurs soulèvent leurs filets hors de l’eau. Vu d’en haut, le filet ressemble à un cœur. Pour les pêcheurs qui vivent ici, attraper plein de poissons n’est pas seulement leur bonheur mais aussi le cadeau que la nature leur a donné. »
– Phuoc Hoai Nguyen
« L’image fait partie de ma série de portraits « PEARS IN THE AFTERNOON », créée entre 2010 et 2018 avec le procédé de plaque humide au collodion.
Mon intérêt artistique se porte sur le portrait au sens large : je suis toujours à la recherche de la qualité particulière de mon sujet, qu’il s’agisse d’une personne, d’un accessoire ou d’une situation. Pour moi, il ne s’agit jamais du portrait d’un individu, mais du portrait de l’être humain en soi. »
– Karoline Schneider
« Du personnel médical portant des équipements de protection individuelle s’occupent d’un patient positif au Covid-19 dans un hôpital de Budapest, Hongrie, le 16 mai 2020. »
– Simon Moricz-Sabjan
« DNA à Slab City « ville-pirate », un campement situé en plein désert près de Salton Sea, dans le sud-est de la Californie, où se retrouvent des squatteurs et des propriétaires de véhicules de loisirs de toute l’Amérique du Nord. »
– Daniel Skwarna
« Tadeusz Gapinski a consacré sa vie à la peinture. Ce fut une vie difficile, sur laquelle la maladie a laissé des traces.
Dans son enfance, grâce à sa mère, il a découvert la beauté de ce monde et a appris à observer la nature de près. En capturant continuellement des endroits isolés et des paysages changeants de sa ville natale, il en est devenu un élément important.
Son travail est un antidote à la solitude, une évasion dans le monde des souvenirs et de la nostalgie d’une vie meilleure et des moments heureux de l’enfance. »
– Jakub Wawrzak
« Vétéran devenu professeur de yoga. Photographié sur l’île de Coronado, en Californie. »
– Robert Sturman
« Les funérailles islamiques sont considérées comme un moment de solidarité. Toutes les personnes présentes participent à des prières collectives, au cours desquelles les endeuillés prient pour non seulement le défunt, mais aussi tous les musulmans décédés. »
– Sujon Adhikary
« Les inondations au Sud-Soudan ont déclenché une insécurité alimentaire aiguë dans tout le pays. Actuellement, on estime que 6,4 millions de personnes sont confrontées à la famine, soit plus de la moitié de la population du pays. Environ 1,3 million d’enfants souffrent de malnutrition. »
– Peter Caton
« À l’adolescence, j’ai quitté l’Allemagne pour venir vivre à Oxford, sur les rives de la Tamise. J’habite maintenant à Londres, toujours à quelques pas de la rivière.
Son visage change constamment, se déplaçant avec la marée et les saisons. Mais c’est l’histoire de la Tamise qui m’attire. Ces histoires, les innombrables événements fantasques, idiosyncrasiques et tragiques, constituent l’histoire d’un des fleuves les plus importants du monde.
Dans mon projet Old Father Thames, j’ai entrepris d’étudier les récits qui ont eu lieu le long de la rivière et j’ai traduit plusieurs de ces histoires en photographies. »
– Julia Fullerton-Batten
« Salãt al-Asr, la prière de l’après-midi, à la mosquée Badshahi de Lahore. Impossible de comprendre le Pakistan sans comprendre ce qui unifie plus de 95 % de la population : L’Islam. »
– Lucas Barioulet
« Dans sa recherche de l’ombre, Hugo Thomassen a trouvé la lumière. Ce n’est pas le jeu de la lumière qui l’intrigue, mais la richesse de l’ombre.
Les bouteilles sont ce qu’elles sont, mais elles évoquent involontairement des associations. Regardons-nous un paysage urbain nocturne avec des personnages ? Sommes-nous témoins d’une rencontre fortuite, d’un moment figé dans le temps, ou simplement d’une composition élégante avec une ou plusieurs bouteilles comme sujet ?
L’image est méticuleusement construite, couche après couche. Tant de choses sont exprimées à travers si peu de choses. La photographie distille la bouteille dans sa forme la plus pure. Elle met à nu son essence.
Est-ce la vérité que nous voyons ? La réalité mise à nu ? Ou s’agit-il simplement d’ombres créées par des formes ? C’est avec cela que Thomassen joue.
S’agit-il d’une seule photographie ou d’un tableau composé de plusieurs images, d’une multitude de prises de vue ? La photographie est le moyen par lequel Thomassen explore le monde. Il est l’auteur d’une histoire visuelle. Son œuvre est un récit sans mots. »
– Ludo Diels
« Paddy est l’un des quatre frères Donoghue qui sont formés pour devenir boxeur. La boxe est très populaire dans la communauté des Travellers en Irlande. »
– Joseph-Philippe Bevillard
« C’était une journée banale jusqu’à ce que je passe devant le corral et que je sois captivé par deux jeunes frères. Ils portaient des chemises assorties ressemblant au drapeau américain et se détendaient entre deux rodéos.
À ce moment-là, j’ai vu peint sur leurs visages poussiéreux les difficultés, la douleur et les sacrifices endurés par des générations avant eux. »
– Manuello Paganelli
« Je voyageais en bateau le long de la rivière Omo quand soudain une tempête de poussière a surgi de nulle part. Nous nous sommes arrêtés pour nous mettre à l’abri et l’instant d’après, cette dame Dassanech est arrivée au bord de l’eau pour sécuriser sa pirogue, suivie d’un merveilleux groupe d’enfants curieux. »
– Hilary Hurt
« Femmes et filles séparées par un filet lors de la célébration de Lag Baomer dans le quartier juif ultra-orthodoxe de Mea Shearim (Jérusalem, Israël). »
– Jordi Cohen
Cette dernière image clôture cette sélection de 40 images déchirantes de 2021, retrouvez sur notre site les lauréats 2020.
Les 5 premiers recevront la somme de 10 000 dollars. Tous les gagnants verront leur travail présenté sur la plateforme Daylighted avec une exposition en ligne. Ils seront également présentés dans la galerie des gagnants de All About Photo et dans le numéro imprimé du magazine AAP « Special Edition All About Photo Awards 2021 ».
En outre, une sélection de photographes particulièrement méritants sera invitée à exposer leur portfolio sur All About Photo.
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