Dans le domaine du cinéma, le choix de l’optique joue un rôle crucial dans la création d’un film, non seulement pour capturer des images claires et nettes, mais encore pour contribuer à la narration de l’histoire racontée.
En effet, l’utilisation de différentes optiques permet de donner une certaine ambiance ou une certaine tonalité à l’image. Mais, quel est le rôle narratif de l’optique dans un film ? Quel est le langage secret de l’objectif ?
Dans son livre intitulé « L’œil du réalisateur : le langage de l’objectif, le pouvoir des optiques dans la création d’images cinématographiques », Gustavo Mercado offre aux cinéastes une mine de connaissances pour libérer toute la puissance expressive de n’importe quel objectif à leur disposition, qu’ils filment avec des objectifs de cinéma haut de gamme ou avec un simple smartphone. Il explique comment les optiques peuvent aider à imposer un thème, trouver un ton, planter une atmosphère, créer de l’implicite ou jouer sur des concepts abstraits.
Le livre explore les différentes caractéristiques des optiques, telles que la distance focale, l’ouverture et la mise au point, et comment ces caractéristiques peuvent être utilisées pour raconter des histoires à travers les images.
En effet, les optiques peuvent contribuer à la narration d’un film de différentes façons. Par exemple, le choix d’une optique aide à définir un personnage, en fonction de la manière dont il est présenté à l’écran. Les objectifs peuvent également aider à évoquer une certaine époque, un lieu ou un contexte social. Enfin, l’utilisation de différents objectifs aide à changer la perspective, et donc la compréhension du spectateur sur l’histoire, c’est le langage secret de l’objectif.
L’ouvrage décrypte comment des réalisateurs issus du cinéma, tant commercial qu’indépendant, ont su exploiter le pouvoir des optiques pour laisser s’exprimer leur palette d’émotions, imposer un thème, trouver un ton, planter une atmosphère, créer de l’implicite ou jouer des concepts abstraits.
Exemples de films cités dans le livre :
- Macadam Cowboy de John Schlesinger ;
- Orange mécanique de Stanley Kubrick ;
- The Tree of life de Terrence Malick ;
- Le bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone ;
- Photo Obsession de Mark Romanek ;
- Stand by Me de Rob Reiner ;
- Batman Begins de Christopher Nolan ;
- THX 1138 de George Lucas ;
- Dolores Claiborne de Taylor Hackford ;
- La liste de Schindler de Steven Spielberg ;
- The Revenant d’Alejandro González Iñárritu.
Gustavo Mercado
208 pages
26,95 €
En somme, le choix de l’optique est un outil essentiel pour les cinéastes dans l’élaboration de leur processus narratif. Grâce à différents types d’optiques et en comprenant leur potentiel expressif, les réalisateurs peuvent ajouter une dimension supplémentaire à leurs films et renforcer la narration de l’histoire.
Le langage secret de l’objectif
Gustavo Mercado est un réalisateur indépendant qui travaille dans l’industrie du cinéma et de la vidéo depuis une dizaine d’années. Il est également reconnu comme producteur, scénariste, monteur et opérateur. Ses films ont été présentés dans de nombreux festivals nationaux et internationaux.
En plus de son travail en tant que réalisateur, Gustavo Mercado enseigne également le montage, l’écriture, la production et le langage secret de l’objectif au Hunter College de New York. Il est par ailleurs l’auteur d’un livre intitulé « L’art de filmer », traduit dans le monde entier. Ce livre est une ressource précieuse pour les étudiants en cinéma et les professionnels du cinéma.
