les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont éclaboussés par une succession de polémiques et de maladresses qui ternissent l’image de cette grand-messe sportive censée célébrer les valeurs olympiques. Des couacs à répétition qui agacent les sportifs, les journalistes, mais aussi une partie du grand public. La dernière en date mais pas des moindres est le sort réservé aux photographes des JO 2024.
Capturer l’essence de l’exploit sportif
Imaginez un instant : des athlètes au sommet de leur forme, des exploits sportifs à couper le souffle, une ambiance électrique… Les photographes ont la lourde tâche de saisir ces instants uniques et de les immortaliser. Leurs clichés permettent de revivre les émotions des Jeux bien après la fin des compétitions.
Photographes des JO 2024 : le fléau du partage sauvage
Malheureusement, sur les réseaux sociaux, ces images se retrouvent souvent partagées sans autorisation ni crédit. Un véritable pillage qui prive les photographes des revenus mérités par leur dur labeur. « On se fait dérober notre travail sous nos yeux ! » s’insurge un photographe aguerri.
Pour Vincent Evrat, photographe pour la ville de Montrouge « Avec internet et l’accélération du partage des médias, les droits des photographes se sont vite retrouvés submergés. On a à peine le temps de relever la tête de l’eau. »
Et Jérôme BARTOSIK de préciser « Ce n’est pas le seul secteur où la propriété intellectuelle est mise à mal. Ce n’est pas non plus une nouveauté. Mais c’est cette accélération et la jungle que subit la photographie qui est préjudiciable à la fois à ses acteurs et au domaine. ».
Pour le photographe Erik Levilly « Même remarque, Sur les chaînes TV on cite le rédacteur, le reporteur d’images, le preneur de son, mais sur les écrans pas de crédit photo. What a shame ! ».
Un modèle menacé
Au-delà de l’aspect financier, c’est tout un modèle économique qui vacille. Comment ces artistes pourront-ils continuer à couvrir les grands événements si leur travail n’est plus valorisé ? La situation devient insoutenable.
Une lutte pour le respect
Face à ce défi, les photographes des JO 2024 se mobilisent. Ils demandent une meilleure protection juridique et des accords avec les plateformes pour réguler l’utilisation de leurs œuvres. Car au fond, c’est une question de respect du droit d’auteur et de la création artistique.
Vers de nouveaux horizons
Certains évoquent aussi la nécessité de réinventer leur modèle économique, en explorant de nouvelles sources de revenus. Une chose est sûre : pour immortaliser les prochains JO, ces artistes devront s’adapter et innover.
Les photographes des JO 2024 livrent un combat essentiel. Celui de la reconnaissance et de la juste rémunération de leur art. Une bataille pour que leurs clichés, bien plus que de simples images, soient respectés et valorisés à leur juste valeur.
Via : Joëlle Verbrugge
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