Présentée pour la première fois en Europe en 2012 au Pavillon Populaire de Montpellier (34) « Pittsburgh, le labyrinthe impossible (1955-1958) », une exposition consacrée au travail de William Eugene Smith sur la ville de Pittsburgh.
En 1955, au sommet de sa carrière, désireux de retrouver sa liberté, W. Eugene Smith claque la porte du magazine Life et accepte une commande destinée à illustrer un livre commémoratif sur la ville de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Initialement prévu pour une durée de 3 semaines, la résidence de Smith s’y prolongera sur plusieurs mois, puis, jusqu’en 1957, sous forme de séjours répétés, de façon toute compulsive.
William Eugene Smith
© The Heirs of W. Eugene Smith
Il ne souhaite rien moins que de rendre photographiquement tous les aspects de cette grande métropole industrielle, alors en plein essor nouveau, au lendemain de l’après-guerre. Il y risquera, pour cela, sa santé, sa famille, son argent. Il produira plus de 17 000 images, pour ce qu’il considère l’essai photographique le plus important de sa carrière.
Mais le projet s’avère peut-être trop gigantesque. Au fil des années, classant et reclassant ses images, multipliant maquettes de livres et d’expositions, Smith s’épuisera dans la recherche d’une exhaustivité photographique quasi impossible à maîtriser, croulant sous le nombre d’images, et leurs infinies possibilités de présentation, afin de « représenter » l’essence même de Pittsburgh. Seules quelques dizaines de photographies, soit un infime fragment de l’ensemble, seront finalement montrées. Aucune publication ou exposition consistantes ne verront le jour, du vivant de Smith.
William Eugene Smith
© The Heirs of W. Eugene Smith
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Le truc qui fait plaisir c’est quand t’habites à 2 minutes de marche à pieds de cette expo.
Si besoin d’un compte-rendu en photo / vidéo ne pas hésiter à me faire signe j’y vais presque tous les jours la voir cette expo.
Merci pour votre proposition, avec grand plaisir !
De rien 🙂
Mais ne vous attendez pas à du grand art, les appareils photos sont interdits dans ce bâtiment ( pavillon populaire en général, peu importe l’exposition en cours ) donc ce sera avec un téléphone