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Tenet : 7 raisons de pas aller voir le nouveau Christopher Nolan

Photo © 2020 Warner Bros

Le nouveau film du réalisateur britannico-américain Christopher Nolan, Tenet, sort aujourd’hui en salles. 7 raisons de pas aller voir ce film !

Pour cette nouvelle réalisation, Christopher Nolan s’est entouré du directeur de la photo Hoyte van Hoytema, du chef-décorateur Nathan Crowley, de la chef-monteuse Jennifer Lame, du chef-costumier Jeffrey Kurland, du superviseur effets visuels Andrew Jackson et du superviseur effets spéciaux Scott Fisher.
Le film réunit à l’écran Robert Pattinson, Elizabeth Debicki, Dimple Kapadia, Martin Donovan, Fiona Dourif, Yuri Kolokolnikov, Himesh Patel, Clémence Poésy, Aaron Taylor-Johnson, Michael Caine et Kenneth Branagh.

1/ Tenet a demandé 7 ans de travail

Il aura fallu 7 ans au réalisateur et scénariste Christopher Nolan pour écrire le scénario du film, l’idée de base ayant été imaginé 20 ans plus tôt. Après Inception en 2010 et Interstellar en 2014, le réalisateur revient à la science-fiction avec un film qui suit le parcours d’un agent secret prêt à tout pour empêcher une Troisième Guerre mondiale grâce à une technologie d’inversion du temps.

Selon Christopher Nolan, le film est construit sur une réalité scientifique qui a été observée à une petite échelle. En effet, en mars 2019, la prestigieuse revue Nature rendait compte des travaux d’une équipe de chercheurs qui aurait réussi…à inverser le cours du temps. L’article était intitulé « La flèche du temps et son inversion grâce à l’ordinateur quantique d’IBM ».

2/ Le tournage a eu lieu dans 7 pays

Le film a été tourné en décors naturels. Le tournage qui a débuté en mai 2019, s’est déroulé dans 7 pays :

  • Irlande (mai 2019)
  • Tallinn – Estonie (juin – juillet 2019)
  • Italie (juillet – août 2019)
  • Londres (août 2019)
  • Oslo – Norvège (septembre 2019)
  • Danemark (septembre 2019)
  • Mumbai – Inde (septembre 2019)
  • Los Angeles (septembre – novembre 2019)
Tallinn
Tallinn, Estonie
Ravello, Italie
Les toits de l’Opéra d’Oslo ont servi de décor au film.
Mumbai, Inde

Avec un budget compris entre 200 et 225 millions de dollars, c’est le projet le plus couteux réalisé par Nolan. Il a intégralement été tourné dans les formats 70 mm et IMAX.

3/ Le film le plus complexe jamais réalisé

Pour le directeur de la photographie, Hoyte van Hoytema « Il est impossible de résumer le film en une seule phrase. Il y a tellement de strates dans ce film. La première fois que j’ai lu le scénario, je n’ai pas pu le saisir immédiatement. Il est complexe et bouleversant, mais je savais aussi que je voulais le voir et le vivre. ”

Jouant le rôle d’un agent secret qui doit empêcher la troisième guerre mondiale, l’acteur principal (John David Washington) s’engage dans une bataille non seulement avec ses adversaires mais aussi avec le temps. Cela donne lieu à un certain nombre de scènes ingénieuses dans lesquelles le temps avance et recule.

Cela a entraîné beaucoup de travail pour Van Hoytema. Par exemple, certaines scènes ont dû être tournées plusieurs fois sous des angles différents : une pour avancer le temps et une pour l’inverser. Et cela doit aussi rester crédible. « Vous ne voulez pas avoir l’impression qu’il y a quelque chose de surnaturel dans ce que vous regardez. Vous voulez avoir quelque chose de plausible qui peut être au-delà des limites de la normale, mais qui est crédible. ”

Après les superproductions Interstellaire (2014) et Dunkerque (2017), c’est la troisième fois que Van Hoytema s’associe à Christopher Nolan. Le directeur de la photographie a été nominé pour un Oscar pour son travail sur Dunkerque.

4/ Un 747 détruit pendant le tournage

Plutôt que de travailler avec des effets spéciaux ou des maquettes, la production a découvert que cela reviendrait moins cher d’acheter un Boeing 747 et de le faire s’écraser devant la caméra.

Le tournage s’est déroulé à l’aéroport de Victorville, en Californie. « La séquence impliquait que l’avion écrase des voitures, renverse des lampadaires et finalement heurte un bâtiment, avant de prendre feu – essentiellement tout ce qu’un aéroport ne veut pas qu’il arrive, nous l’avons fait », reconnaît Thomas Hayslip, le producteur exécutif.
« Après avoir obtenu leur accord, nous avons dû convier Boeing pour prouver que nous n’allions pas endommager leur hangar ou les avions entreposés. »
Le coordinateur des cascades George Cottle raconte : « L’avion était dirigé par un pilote dans une nacelle près du passage de roue dans le ventre de l’avion. « Nous avons définitivement exclu la présence de toute personne dans le cockpit, afin de les maintenir le plus loin possible de la zone d’impact et de la pyrotechnie, » explique Scott Fisher, le superviseur des effets visuels.

Réalisée de nuit, la séquence du crash a nécessité un énorme dispositif d’éclairage. Van Hoytema confirme : « Il devait couvrir une très grande surface, nous avons donc eu des sources lumineuses au-dessus de tous les bâtiments environnants. Tout était visible à un kilomètre, ce qui était un défi car il devait s’agir d’un aérodrome à Oslo, et nous ne voulions pas voir à l’écran le désert du Mojave ».

5/ Seulement 300 plans d’effets spéciaux numériques

Dans une interview accordée à ICG Magazine, la monteuse Jennifer Lame a révélé que le réalisateur a privilégié le réalisme, selon elle « le côté visuel du film est énorme, mais notre nombre de plans en effet spéciaux numériques est probablement inférieur à la majorité des comédies romantiques. »

6/ 487 kilomètres de films 70mm et IMAX utilisés

Hoyte van Hoytema raconte « Nous avons tourné environ 487 kilomètres de films 70mm et IMAX, ce qui a définitivement battu notre propre record. Je ne peux pas en être sûr, mais je serais surpris qu’un autre film ait tourné plus que cela. »

Tandis qu’une pellicule traditionnelle de 70 mm est composée d’images au format de 48,5 millimètres de largeur sur 22,1 millimètres de longueur, le format IMAX donne à l’image une largeur de 69,6 millimètres et une longueur de 48,5 millimètres. Pour projeter à une vitesse standard de 24 images par seconde, trois fois plus de pellicule sont nécessaires lors de la prise de vues. Un film de 90 minutes nécessite ainsi 22 kilomètres de pellicule.

7/ La musique enregistrée pendant la pandémie

Hans Zimmer qui avait pour habitude de travailler avec Nolan, n’a pas pu composer la musique du film car il était engagé sur la composition de la musique du film Dune de Denis Villeneuve.
Composée par le compositeur suédois Ludwig Göransson, la musique a été enregistrée pendant la pandémie de Covid-19 depuis le domicile de chaque musicien.

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tenet_(film)
https://www.in70mm.com/news/2020/tenet_press/index.htm

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