Ricoh GR IV vs GR III : Lequel Capturera Votre Prochaine Histoire Urbaine ?

Le Ricoh GR IV, lancé en septembre 2025, représente l’évolution du célèbre GR III sorti en mars 2019. Voilà ce qui change vraiment. Parce qu’à première vue ? Ils se ressemblent énormément.

Verdict : Le GR IV représente une évolution significative, mais incrémentale du GR III. Les améliorations concernent principalement la stabilisation 5 axes, le nouvel objectif, le capteur rétroéclairé et la mémoire interne. Pour un utilisateur du GR III, la mise à niveau n’est pas indispensable sauf si la stabilisation 5 axes et les meilleures performances en basse lumière sont prioritaires.​

En revanche, pour un premier achat, le GR IV offre un appareil plus moderne et performant, mais à un prix nettement plus élevé. Le GR III d’occasion reste une excellente option pour découvrir la série à moindre coût.

L’ergonomie d’un appareil compte souvent plus que ses specs. Si on améliore la prise en main, c’est bien plus précieux que d’ajouter quelques mégapixels. Le GR4 n’est pas une révolution. C’est une évolution. Une amélioration nette. Fidèle à la philosophie de la série. Et c’est exactement ce qu’il fallait.

Améliorations principales du GR IV

Capteur et processeur modernisés

Le GR IV intègre un nouveau capteur APS-C rétroéclairé (BSI) de 25,7 Mpx couplé au processeur GR Engine 7. Cette combinaison offre une meilleure gestion du bruit en basse lumière et une plage ISO étendue jusqu’à 204 800 ISO, contre 102 400 ISO pour le GR III. Les performances en conditions difficiles sont nettement améliorées.

Objectif repensé

L’objectif a été entièrement redéveloppé avec une construction de 7 éléments en 5 groupes, dont 3 lentilles asphériques (contre 6 éléments en 4 groupes avec 2 asphériques pour le GR III). Cette nouvelle formule optique offre une netteté supérieure, particulièrement dans les angles. Des tests indiquent que la netteté du GR IV à f/2.8 dans les coins surpasse celle du GR III à f/8 au centre.

Stabilisation 5 axes

L’amélioration la plus attendue concerne la stabilisation mécanique, qui passe de 3 axes à 5 axes avec une compensation jusqu’à 6 IL contre 4 IL précédemment. Cette évolution permet de photographier à main levée avec des vitesses plus lentes, un atout majeur pour la photo de nuit et en intérieur sans trépied.

Le système autofocus hybride a été optimisé avec un démarrage réduit à 0,6 seconde contre 0,8 seconde pour le GR III. La détection des visages et des yeux est également plus performante.

Le GR IV dispose de 53 Go de mémoire interne, soit 26 fois plus que les 2 Go du GR III. Cette capacité permet de stocker environ 3 498 images JPEG sans carte mémoire.

Autonomie et batterie

La nouvelle batterie DB-120 offre 25% d’autonomie supplémentaire avec 250 photos selon la norme CIPA, contre 200 photos pour le GR III avec sa batterie DB-110. Toutefois, l’autonomie reste limitée et nécessite d’emporter des batteries supplémentaires pour une journée intensive.

Ergonomie et design

En main, c’est du pur Ricoh. L’identité GR saute aux yeux. Pourtant, quelques modifications attirent l’attention.

Le GR IV bénéficie d’une ergonomie repensée avec un nouveau bouton de compensation d’exposition positionné sous le pouce, un interrupteur supplémentaire à l’arrière et un revêtement antistatique sur le filtre du capteur. Le boîtier est légèrement plus fin (32,7 mm contre 33,2 mm) mais 5 grammes plus lourd (262 g contre 257 g).

La molette arrière a disparu. Ricoh a réintroduit le levier de correction d’exposition qu’on trouvait sur le GR2. Le sélecteur d’ajustement ? Plus un simple bouton, mais une vraie molette. Plus fluide. Plus réactive.

Les deux molettes semblent plus souples que sur le GR3. Au début, ça m’a déstabilisé. Trop facile à déplacer par accident, pensais-je. Mais non. En réalité, ça accélère les réglages. L’appareil paraît plus nerveux. Imperceptiblement, mais je le sens.

Il faut s’adapter. Par réflexe, j’appuie souvent en haut pour « play ». Sauf que maintenant, c’est la correction d’exposition. Comme sur le GR2. Je vais m’y refaire. Et franchement ? Je préfère ce retour aux sources.

Les deux appareils partagent plusieurs caractéristiques identiques : écran LCD tactile 3 pouces de 1,04 million de points, vidéo Full HD 60p (pas de 4K), rafale à 4 fps, absence de flash intégré et de tropicalisation. La connectivité évolue légèrement avec le Bluetooth 5.3 sur le GR IV contre 4.2 sur le GR III.

Le GR IV est commercialisé à 1 349 € en France, soit une augmentation de 450 € par rapport au prix de lancement du GR III à 899 €. Le GR III d’occasion se trouve entre 500 et 600 €, ce qui représente une alternative intéressante pour les photographes au budget limité.

Points faibles communs

Les deux modèles souffrent de l’absence de tropicalisation, rendant le capteur vulnérable à la poussière. L’écran fixe non orientable limite la visée à la ceinture, et l’autonomie reste un point faible nécessitant plusieurs batteries pour une utilisation intensive.

Problèmes rapportés sur le GR IV

Certains utilisateurs signalent des problèmes de démarrage, des dysfonctionnements de la molette de mode et du bruit inhabituel des moteurs de stabilisation. Ces soucis semblent affecter certains exemplaires et nécessitent un contact avec le service après-vente Ricoh

Tableau comparatif Ricoh GR IV vs GR III

Caractéristiques générales

Capteur et processeur

Objectif

Stabilisation et autofocus

Sensibilité et exposition