Les orangs-outans de Bornéo sont en danger critique à cause de la déforestation. Pour mieux les protéger, il faut d’abord connaître leur nombre actuel. Mais le dernier recensement date de 2004 ! La méthode traditionnelle – compter manuellement les nids dans la forêt – est longue, coûteuse et peu précise.
La primatologue canadienne spécialisée dans l’éthologie, l’écologie et l’évolution des orangs-outans, Biruté Galdikas souligne l’urgence d’un recensement précis, déclarant : « Les orangs-outans sont en danger critique, et nous ne savons même pas combien il en reste. Nous avons besoin d’un recensement précis, afin de déterminer si toutes nos autres activités sont efficaces ou non. »
Heureusement, une équipe menée par la célèbre primatologue a une solution innovante : utiliser des drones équipés de caméras thermiques dernier cri. Grâce à l’imagerie thermique et au zoom, ces drones high-tech peuvent repérer et compter directement les orangs-outans, même à travers l’épaisse végétation.
Sauver les orangs-outans de Bornéo
La caméra thermique permet aux chercheurs de détecter et de visualiser les signatures thermiques des orangs-outans, même dans des environnements difficiles avec un feuillage dense et une couverture de canopée.
La technologie de zoom améliore la capacité du drone à se concentrer sur des zones spécifiques d’intérêt, garantissant un examen plus détaillé et précis. En exploitant l’IA, le drone peut analyser les données thermiques et distinguer les orangs-outans de leur environnement, facilitant un comptage efficace et précis.
Cette approche révolutionnaire promet d’être bien plus rapide, précise et respectueuse de l’environnement que les anciennes méthodes.
Si elle fonctionne, elle pourrait être utilisée pour d’autres espèces menacées. C’est un bel exemple de l’apport des nouvelles technologies à la conservation de la biodiversité.
