14e édition du festival Cortona On The Move sur le thème « Body of Evidence »

Le festival international de photographie Cortona On The Move se tient depuis 2011 dans la ville toscane de Cortona, dans la province d’Arezzo.

Pionnier de la production photographique au niveau international, le festival est un point de référence pour les photographes, les conservateurs, les auteurs, les critiques, ainsi que pour le public.

A l’approche de sa 14ème édition, sous la direction de Veronica Nicolardi, la direction artistique de Paolo Woods et la direction photographique de Kublaiklan, le festival fait du récit documentaire le centre de son intérêt et se concentre sur des thèmes contemporains et socialement pertinents.

À l’heure de l’histoire où la photographie constitue le moyen le plus universel de raconter le monde dans lequel nous vivons, le festival vise à le rendre accessible et compréhensible au grand public et en fait un moteur d’échange et de croissance culturelle.

Pendant le festival, des événements et des expositions photographiques animeront la ville médiévale de Cortona, valorisant son patrimoine artistique, notamment la Forteresse du Girifalco, une structure fortifiée d’origine Médicis qui surplombe Cortona, ainsi que ses palais historiques et ses espaces ouverts évocateurs.

Cortona On The Move 2024

S’il est vrai que la photographie peut servir de preuve, Cortona 2024 dévoilera un corpus de preuves, où la programmation explorera le corps et, avec lui, nous-mêmes. Dès la naissance de la photographie, le corps s’impose immédiatement comme l’un des sujets centraux.

Le corps à découvrir, mis à nu, observé. Un lieu de plaisir, mais aussi de douleur, à la fois vulnérable et incroyablement puissant.

Aujourd’hui plus que jamais, le corps est devenu le terrain de chaque bataille, qu’elle porte sur l’identité, le genre ou la politique, individuelle ou collective. Le corps peut être marchandisé ou sanctifié. C’est un lieu de liberté et un espace à libérer. Pour la médecine, c’est un domaine d’étude inépuisable.

Pour la technologie, qui aspire à un corps de machine, c’est un outil à améliorer. Mais surtout, le corps est engagé dans une bataille sans fin contre sa propre fin, la mort.