Cloé HARENT lauréate du Prix Tremplin Jeunes Talents 2024

Anthony
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Cloé Harent, en interview devant son travail, le 24 octobre au Point de Vue dans la cadre de la journée presse du Festival Planches Contact © Sandrine Boyer Engel

La biodiversité présente sur les estrans normands fascine et attire de nombreux artistes, mais c’est Cloé HARENT qui a su capter l’attention du jury du Tremplin Jeunes Talents 2024.

À travers son objectif, Cloé révèle la puissance et la fragilité de ces écosystèmes uniques, où la mer laisse derrière elle une mosaïque de vie microscopique. Son approche audacieuse offre une nouvelle perspective sur la beauté souvent invisible qui se cache sur les plages de Normandie.

Cette année, le jury du festival Planches Contact, composé de personnalités éminentes du monde de la photographie, a examiné 280 candidatures et a sélectionné cinq photographes pour leur vision distinctive. Nicola Fioravanti, Maximilien Schaeffer, Rachel Seidu et Marie Wengler ont également reçu des éloges, mais c’est le travail de Cloé qui a particulièrement retenu le regard pour sa spontanéité et sa créativité.

Son projet nous permet de découvrir un Deauville inédit, un monde peuplé de mollusques, de lichens et d’anémones, tous issus de cette « laisse de mer » fascinante.

Cloé HARENT
Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé Harent

L’Expérience de la Résidence : Un Voyage Émotionnel

Cloé partage son expérience de résidence sur les plages normandes avec une élan contagieux. À son arrivée, elle se remémore ses promenades avec Laura Serani, qu’elle décrit comme une « maman italienne. » Ensemble, elles explorent la plage, où Cloé découvre des coquillages qu’elle n’a jamais vus dans le Sud-Ouest. Ces découvertes inattendues deviennent le point de départ d’une série photographique captivante. En se plongeant dans cet univers poétique, elle puise son inspiration et récolte des idées pour son travail futur.

Cloé HARENT
Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé Harent

Ce qui rend cette résidence si précieuse, c’est l’échange quotidien avec des photographes d’horizons variés. Cloé souligne l’importance de ces interactions, les qualifiant de « chance inestimable » qui nourrit son art. Chaque matin, elle se retrouve entourée par des créateurs passionnés, ce qui enrichit sa vision et l’incite à explorer de nouvelles voies artistiques. Avec le festival InCadaquès en perspective, Cloé envisage déjà d’autres paysages naturels à photographier, mais reste surtout ouverte aux surprises que cet environnement peut lui offrir.

Cloé HARENT : Un Avenir Prometteur

Née en 1998 à Castelnaudary, Cloé a toujours eu un goût marqué pour la photographie, qu’elle a affiné à travers ses études à l’ETPA de Toulouse, où elle obtient une mention spéciale en 2019. Depuis, Cloé s’est engagée dans plusieurs résidences de création, dont la Résidence 1+2 Factory et l’Institut Pyrénéen de la Photographie. Son travail autour du respect de la nature, ainsi que sa série photographique « Le lien de la terre », l’a propulsée sur le devant de la scène artistique.

Avec des récompenses telles que le Prix ISEM Jeune Photographe en 2021 et une exposition à la Galerie VU’ en 2023, elle a su créer un dialogue entre la faune, la flore et les humains. Ses photos, à la fois intuitives et documentaires, questionnent la trace que l’Homme laisse dans son environnement. Cloé se positionne ainsi comme une voix importante dans le paysage photographique contemporain, défendant l’idée que chaque petite créature a sa place dans notre écosystème.

Site personnel

Cloé HARENT
Bruit rose, Planches Contact 2024 © Cloé Harent

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